Skip to main content
Home
International Environment Forum

Main navigation

  • Home
  • About IEF
    • Conferences
    • Activities
    • Youth Action
    • Newsletter
    • Webinars
    • Organization
    • Membership
    • About the BahĂĄ'Ă­ Faith
  • Issues
    • Climate Change
    • Nature and Biodiversity
    • Pollution and Waste
    • Sustainability
    • Accounting
    • Governance
    • Education
    • Other Topics
  • Values
    • News and Posts on Values
    • Resources
    • Statements by the BahĂĄ'Ă­ International Community
    • Quotations from Sacred Texts
  • Discourse
    • General Resources
    • Statements by the BahĂĄ'Ă­ International Community
    • Compilations
    • Webinars
    • Events with IEF Participation
    • Environmental and Sustainability Science
    • Papers
    • Book Reviews
    • Blog Posts
  • Social Action
    • IEF and Social Action
    • Action Through Learning
    • Social Action in Local Communities
    • Case Studies
    • Youth Action
    • Blog Posts
  • Learning
User account menu
  • Log in

Breadcrumb

  1. Home

Vision commune, volonté commune : Ensemble choisissons le futur de notre monde

Year
2015
Event
UN Climate Conference (COP21), Paris, 30 Nov.-11 Dec. 2015
Climate change

Vision commune, volonté commune : Ensemble choisissons le futur de notre monde

DĂ©claration de la CommunautĂ© internationale bahá’íe Ă  la ConfĂ©rence des Nations unies pour le changement climatique de Paris (COP21).

Paris, le 23 novembre 2015

Télécharger en pdf


Le changement climatique provoquĂ© par l’activitĂ© humaine n'est pas inĂ©vitable. L’humanitĂ© fait le choix de ses relations avec la nature. C'est lĂ  le cƓur de la ConfĂ©rence sur le climat de Paris (COP21) dont les efforts, de diverses façons, sont centrĂ©s sur l’identification des moyens par lesquels de meilleurs choix peuvent ĂȘtre faits. L’ordre mondial actuel a souvent considĂ©rĂ© la nature comme un rĂ©servoir de ressources matĂ©rielles Ă  exploiter. Les graves consĂ©quences de ce paradigme sont devenues trop Ă©videntes aujourd’hui et il est clair que des relations plus Ă©quilibrĂ©es entre les peuples du monde et la planĂšte sont nĂ©cessaires. La question posĂ©e aujourd’hui est la suivante : comment de nouveaux schĂ©mas d’action et d’interaction peuvent-ils ĂȘtre le mieux mis en place, aussi bien individuellement que collectivement, au travers de choix personnels, de systĂšmes sociaux et d'institutions publiques?

L’adoption de l’Agenda des Nations unies pour un DĂ©veloppement durable 2030, avec ses dimensions sociales, Ă©conomiques et environnementales, a accru la dynamique d'un changement profond. Pour la premiĂšre fois, il semble possible d’arriver Ă  un accord universel et juridiquement contraignant sur les Ă©missions de carbone. NĂ©anmoins, la durabilitĂ© se dĂ©finit autant par des facteurs humains et sociaux qu’écologiques. Par exemple, une corrĂ©lation a Ă©tĂ© Ă©tablie entrel’inĂ©galitĂ© sociale et la dĂ©gradation environnementale, suggĂ©rant que les relations tissĂ©es entre les ĂȘtres humains entre eux ont un impact direct sur les ressources physiques de la planĂšte. Les systĂšmes mondiaux qui ont laissĂ© beaucoup de gens face Ă  la pauvretĂ© ou dans le besoin ont Ă©galement appauvri l’environnement naturel.

Une approche plus Ă©quilibrĂ©e des problĂšmes de l’environnement devra donc prendre en compte les conditions humaines aussi sĂ©rieusement que les conditions naturelles. Celle‐ci devra s’incarner dans des normes sociales et des modes d'actions caractĂ©risĂ©s par la justice et l’équitĂ©. Sur cette fondation peut s’élaborer une vision Ă©volutive de notre futur commun. Et cette vision, Ă  son tour, deviendra un puissant mĂ©canisme pour mobiliser les actions autour du monde et coordonner les nombreux efforts en des lignes d’actions qui se renforcent mutuellement.

Les fondations d’une nouvelle conscience

Mettre l’humanitĂ© sur la voie d’un futur plus durable implique des transformations dans les attitudes et les actions. Il est crucial de rĂ©former les structures institutionnelles, ce qui sera d’ailleurs au centre des rĂ©unions de la COP21. Mais au final, ce sont les gens, quels que soient leur rĂŽle et leur place dans la sociĂ©tĂ©, qui mettent en pratique les politiques dĂ©cidĂ©es par une administration centrale ou qui les ignorent, qui participent Ă  des programmes bien conçus ou qui continuent Ă  vivre comme avant. Chacun de nous a des moyens d'agir et aucune de nos dĂ©cisions n’est sans consĂ©quence. Établir des schĂ©mas durables de vie collective et individuelle exigera non seulement de nouvelles technologies mais aussi une nouvelle conscience chez les ĂȘtres humains, y compris une nouvelle conception de nous‐mĂȘmes et de notre place dans le monde.

D’oĂč viendra cette conscience? Et oĂč trouver la volontĂ© et l’autodiscipline nĂ©cessaires pour l’incarner dans les innombrables villes et villages du monde? Des qualitĂ©s telles que la capacitĂ© Ă  se sacrifier pour le bien-ĂȘtre de tous, Ă  faire confiance et Ă  ĂȘtre digne de confiance, Ă  ĂȘtre satisfait, Ă  donner librement et gĂ©nĂ©reusement aux autres, ne dĂ©coulent pas d'un simple pragmatisme ou de l’opportunisme politique. Elles proviennent plutĂŽt des sources les plus profondes de l’inspiration et de la motivation humaine dont la foi a dĂ©montrĂ© qu'elle Ă©tait un Ă©lĂ©ment clĂ©, tant dans l’efficacitĂ© des efforts de durabilitĂ© que dans les capacitĂ©s de l’espĂšce humaine.

Il faut noter ici le rĂŽle que la foi religieuse doit jouer. La religion s'est montrĂ©e une caractĂ©ristique de la civilisation humaine qui depuis l’aube de l’histoire a incitĂ© d’innombrables multitudes Ă  se lever pour travailler au bien-ĂȘtre d’autrui. La religion offre une comprĂ©hension de l’existence et du dĂ©veloppement humains qui Ă©lĂšve le regard, du chemin rocailleux vers l’horizon lointain. Et dans la mesure oĂč elle reste fidĂšle Ă  l'esprit de ses fondateurs transcendants, la religion a Ă©tĂ© parmi les forces les plus puissantes pour crĂ©er de nouveaux et bienfaisants schĂ©mas de vie collective et individuelle.

La religion offre ainsi une source vitale d’engagement dans de nouveaux modes de vie quotidienne qui pourront se rĂ©vĂ©ler ĂȘtre des dĂ©fis. Il faut remarquer que les dirigeants religieux et les organisations religieuses sont de plus en plus actifs sur les questions de justice et d’environnement en relation avec le changement climatique. Mais la conviction religieuse ne se traduit pas automatiquement en service pour le bien commun. Il est tout Ă  fait possible, par exemple, de rencontrer une congrĂ©gation d’adhĂ©rents bien intentionnĂ©s dont les actions contribuent trĂšs peu Ă  l’amĂ©lioration de la sociĂ©tĂ©. Il est clair qu’il y a beaucoup Ă  apprendre sur la façon dont de nobles idĂ©aux s’expriment en actions dĂ©vouĂ©es et durables. En ce sens, les communautĂ©s religieuses peuvent ĂȘtre vues comme des communautĂ©s de mise en pratique au sein desquelles des enseignements spirituels sont traduits dans la rĂ©alitĂ© sociale. En leur sein, un processus de renforcement des capacitĂ©s qui permet aux gens de toutes origines de participer Ă  la transformation de la sociĂ©tĂ© peut ĂȘtre mis en route. DĂ©couvrir comment cela peut se dĂ©ployer selon diffĂ©rents contextes et diffĂ©rentes cultures promet d’ĂȘtre un riche domaine d’exploration pour tous ceux qui travaillent sur les questions de durabilitĂ©.

Identifier les principes spirituels qui sont Ă  l’origine des dĂ©fis Ă©cologiques peut aussi ĂȘtre une clĂ© pour formuler des actions efficaces. Que l’humanitĂ© ne constitue qu’un seul peuple, ou que la justice exige la participation de tous dans le travail de dĂ©veloppement durable sont, par exemple, des principes qui reflĂštent la riche complexitĂ© de la nature humaine. Ils participent, ce qui est tout aussi important, Ă  encourager la volontĂ© et le dĂ©sir nĂ©cessaires pour faciliter l’application de mesures pragmatiques. Identifier les principes sous-jacents Ă  un problĂšme donnĂ© et dĂ©finir une action Ă  la lumiĂšre de ses exigences est ainsi une mĂ©thodologie dont tout le monde peut bĂ©nĂ©ficier et auquel tout le monde peut contribuer : ceux qui ont un rĂŽle religieux traditionnel, les gouvernants, le secteur des entreprises, la sociĂ©tĂ© civile et tous ceux impliquĂ©s dans l’élaboration d’une politique publique.

La base d’une action collective

Les initiatives sur les questions de durabilitĂ© trouvent souvent leur origine dans le sentiment que nous vivons tous sur la mĂȘme planĂšte. Bien entendu, il n’est pas question d’ignorer les inquiĂ©tudes partagĂ©es telles que les problĂšmes de changement climatique, de migration transnationale et de pandĂ©mies, mais une transformation rĂ©elle des modes de vie individuels et collectifs exige une comprĂ©hension bien plus profonde de l'interdĂ©pendance de la biosphĂšre planĂ©taire. Les peuples et l’environnement sont les Ă©lĂ©ments interconnectĂ©s d’un systĂšme organiquement intĂ©grĂ©. À ce moment de l’histoire, aucun des deux ne peut ĂȘtre compris sans l’autre.

De ceci dĂ©coule l'idĂ©e mĂȘme de l'unitĂ© organique de l’espĂšce humaine. Le concept de l’humanitĂ© constituant un seul peuple, aussi simple en apparence qu’il puisse paraĂźtre dans le langage courant, a de nombreuses implications dans l’élaboration d’actions efficaces Ă  tous les niveaux. La COP21, par exemple, peut ĂȘtre vue comme l’occasion d'apprĂ©hender plus profondĂ©ment les implications pratiques de l’unitĂ© de l’humanitĂ©, notamment l’obligation de traduire la responsabilitĂ© morale que nous avons, les uns envers les autres et envers la nature, en accords concrets, en dĂ©marches et en plans d’action.

Une conscience toujours plus riche et profonde de l’unitĂ© du genre humain est la seule maniĂšre de surmonter les obstacles inhĂ©rents aux dichotomies riches/pauvres, Nord/Sud, dĂ©veloppĂ©s/en dĂ©veloppement. DĂ©signer les choses ainsi n'est pas sans fondement puisque certains pays ont effectivement plus de ressources financiĂšres que d’autres, mais alors que ces rĂ©alitĂ©s ne peuvent ĂȘtre ignorĂ©es, elles ne devraient pas pour autant paralyser une action constructive. Au contraire, elles devraient ĂȘtre incorporĂ©es Ă  la vision qu’un monde intĂ©grĂ©, prospĂšre et durable ne sera pas bĂąti par «nous» travaillant avec «eux», mais par nous tous travaillant pour le compte de tout le monde.

Ce principe d'unitĂ© de l’humanitĂ© Ă©claire les profondes relations qui existent entre Ă©lever le bien-ĂȘtre des peuples et inverser la courbe de la dĂ©gradation environnementale. Il est vrai que l'empreinte Ă©cologique de certaines rĂ©gions dĂ©passe de loin celle de certaines autres. C’est une rĂ©alitĂ© qui devra ĂȘtre traitĂ©e Ă  la fois par un choix volontaire et par une rĂ©gulation gouvernementale. Mais tout aussi importante sera la tĂąche qui consiste Ă  sortir des milliards d’ĂȘtres humains de la pauvretĂ© par des moyens qui non seulement rĂ©duiront les dommages causĂ©s Ă  l’environnement mais l’amĂ©lioreront rapidement. Satisfaire aux besoins sociaux dans le contexte des besoins environnementaux rĂ©pond aux impĂ©ratifs moraux urgents du changement climatique. Mais le bien-fondĂ© de ce principe est Ă©galement extrĂȘmement pragmatique dans la mesure oĂč le changement climatique exige des actions urgentes et que les bĂ©nĂ©fices tirĂ©s de ces actions seront d’autant plus importants qu’elles seront prises plus tĂŽt.

Les efforts de cette nature Ă©tablissent aussi la base sur laquelle les peuples et la planĂšte pourront ĂȘtre valorisĂ©s aussi explicitement que le profit l’a Ă©tĂ©. L'idĂ©e selon laquelle la poursuite exclusive des gains financiers conduit trop souvent Ă  la destruction des systĂšmes naturels et des vies humaines est largement acceptĂ©e aujourd'hui. Cet hĂ©ritage rend profondĂ©ment ambivalent le rĂŽle que les entreprises et le monde financier devraient jouer dans les efforts de durabilitĂ©. Aussi complexes et difficiles Ă  rĂ©soudre que ces questions puissent ĂȘtre, il semble impĂ©ratif que des efforts sincĂšres soient mondialement intĂ©grĂ©s dans un effort juste qui Ă©vite toute forme d’exclusion, source d’opposition, d’hostilitĂ©, d’agressivitĂ© et de mĂ©fiance.

Refondre les relations pour une planĂšte durable

Le principe de l’unitĂ© de l’humanitĂ© a des implications Ă  tous les niveaux de relations. Le libre arbitre et l'action gouvernementale sont souvent subtilement opposĂ©s, comme si l'un ou l'autre dĂ©tenait ou mĂ©ritait une prĂ©fĂ©rence. En rĂ©alitĂ©, bien sĂ»r, les deux sont nĂ©cessaires. Tout accord ou protocole au niveau gouvernemental sera insuffisant si les individus n’adoptent pas des styles de vie et des comportements plus durables. De la mĂȘme façon, les seules actions individuelles – Ă©conomiser l’eau et rĂ©duire les dĂ©chets par exemple – seront insuffisantes si le gouvernement ne fait pas les changements nĂ©cessaires au niveau structurel. Tout aussi importante est la communautĂ© qui, en tant qu’unitĂ© distincte de civilisation, avec ses qualitĂ©s et capacitĂ©s propres, a un rĂŽle unique et vital qui ne peut ĂȘtre ignorĂ©. Une intĂ©gration croissante entre ces trois niveaux sera nĂ©cessaire si l’on veut rĂ©aliser des progrĂšs sur le long terme.

À quoi cela peut-il ressembler en pratique ? Les habitudes de consommation peuvent servir d’illustration. Prenons des gens convaincus de l’intĂ©rĂȘt du recyclage, par exemple, mais qui vivent dans des quartiers sans centres de recyclage ou de compostage. Sans le soutien du gouvernement, les possibilitĂ©s d’un changement individuel sont alors trĂšs rĂ©duites. L'action institutionnelle pour crĂ©er un environnement propice est nĂ©cessaire. Le gouvernement a un rĂŽle vital Ă  jouer dans l’élaboration des politiques, des lois et des rĂšglements qui seront nĂ©cessaires pour soutenir les actions et les comportements dĂ©sirĂ©s.

Mais ce cadre ne fait que planter le dĂ©cor. Car au final, ce sont les individus qui prennent l’initiative d’adopter de nouvelles maniĂšres d’agir ou continuent Ă  vivre comme d’habitude. Le comportement humain et la prise de dĂ©cision personnelle sont donc fondamentaux pour la rĂ©ussite des efforts de durabilitĂ©, particuliĂšrement dans le domaine des valeurs, de l’éthique et de la morale. Ces qualitĂ©s peuvent sembler floues ou quelque peu "molles" mais les changements de style de vie ne dureront pas si ce qui dirige notre comportement, c’est-Ă -dire nos attitudes et nos croyances, ne change pas aussi. Les habitudes de consommation ne changeront pas si le fait de possĂ©der et l’accumulation constante de biens de luxe continuent Ă  ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme de puissants symboles de succĂšs et d’importance sociale. Élaborer des maniĂšres de vivre plus durables exigera donc un dialogue continu sur la nature humaine et les conditions sine qua non du bien-ĂȘtre.

Comment faire naĂźtre ce dialogue ? Le gouvernement peut y contribuer par des actions Ă©ducatives et par des efforts pour que les parties prenantes s’engagent. Mais la communautĂ© a un rĂŽle vital Ă  jouer en rendant possible le dialogue sur les choix et les comportements. Les politiques municipales ou rĂ©gionales pour la conservation de l’eau sont-elles considĂ©rĂ©es comme un progrĂšs ou comme un tracas inutile ? Les dĂ©cisions collectives concernant les infrastructures sont-elles enrichies par une vision commune du futur ou bien les individus ne s’occupent-ils principalement que d’eux-mĂȘmes ? Les qualitĂ©s d'une culture qui donne corps Ă  de telles questions apparaissent dans le contexte de la communautĂ©. La communautĂ© peut offrir le cadre dans lequel participants, origines, talents et efforts divers se combinent pour rĂ©aliser changements et progrĂšs. Elle offre aussi un espace important au sein duquel la population peut arriver Ă  un consensus sur des objectifs et des buts communs et construire une vision partagĂ©e du futur. La liste qui s’allonge de ces villes qui prennent des dĂ©cisions bien plus fortes que leurs gouvernements sur des questions climatiques n’est qu’un exemple du pouvoir inhĂ©rent Ă  une communautĂ© capable de poursuivre un but commun grĂące Ă  des efforts coordonnĂ©s.

Explorer de nouvelles formes d’interaction entre les diffĂ©rents acteurs de la sociĂ©tĂ©, tels qu’individus et institutions, sera au centre de la tĂąche qui consiste Ă  construire des relations plus durables avec la nature et entre les diffĂ©rentes parties de la famille mondiale. Ce travail de rĂ©ponse au dĂ©fi du changement climatique mondial tourne, en derniĂšre analyse, autour d’un but : que les humains vivent bien, ce qui est le but que les peuples et les cultures du monde entier cherchent Ă  atteindre. C’est lĂ  que peut ĂȘtre trouvĂ© le puissant point d’unitĂ© pour soutenir le travail Ă  venir. Nous sommes confiants dans le fait que les efforts des participants Ă  la COP21 contribueront Ă  la construction d'une solide fondation sur laquelle le bien-ĂȘtre et la prospĂ©ritĂ© de l’humanitĂ© pourront ĂȘtre poursuivis toujours plus efficacement pour cette gĂ©nĂ©ration et les gĂ©nĂ©rations futures.


Source de la traduction: http://www.bahai.fr/wp-content/uploads/2015/03/2015-1125-BIC-Cop21-Visi

L'original en anglais: https://www.bic.org/statements/shared-vision-shared-volition-choosing-o



Last updated 2 décembre 2015

  • HOME
  • ABOUT IEF
  • ISSUES
  • VALUES
  • DISCOURSE
  • SOCIAL ACTION
  • LEARNING

New to IEF?

User login

  • Create new account
  • Reset your password
RSS feed
ABOUT IEF
Conferences
Activities
Newsletter
Webinars
Organization
Blog
ISSUES
Climate change
Biodiversity
Pollution
Sustainability
Accounting
Governance
Education
DISCOURSE
Discourse
Resources
BIC Statements
Compilations
United Nations
Science
Papers
SOCIAL ACTION
Values
Youth Action
Environment
Learning
Community
Local Reality
Case Studies

© International Environment Forum 2025
Creative Commons LicenseThis work is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International License.
Contact  |  Disclaimer
Powered by Drupal